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Dire à dieu 

Dès les premiers moments de notre vie nous sommes sous le regard paternel et bienveillant de Dieu. Au moment de notre mort, il est évidemment là pour nous accueillir auprès de Lui. L’Église, elle aussi, accompagne ce passage crucial de notre existence.

Après un décès, des personnes formées de notre paroisse rencontrent la famille pour faire connaissance et préparer ensemble la célébration. 

Cette célébration est un temps où l’on écoute la parole consolatrice de Dieu et où l’on confie le défunt à la miséricorde de Dieu. Si le défunt avait l’habitude de venir à la messe et si la famille a également cette habitude, une eucharistie pourra être célébrée pendant la célébration.

Autrement l’eucharistie sera offerte pour le défunt au cours d’une des messes du jour.

Vous venez de perdre un proche et vous souhaitez célébrer les funérailles dans la paroisse ?

Merci de contacter l’accueil de la paroisse au 09 60 46 79 18 (maison paroissiale)

Inhumation ou crémation ?

L’Église de France a publié en 2016 un texte pour rappeler sa large préférence pour l’inhumation :

« L’inhumation est d’abord et avant tout la forme la plus idoine pour exprimer la foi et l’espérance dans la résurrection du corporel, explique en effet l’instruction. En ensevelissant les corps des fidèles, l’Église confirme la foi en la résurrection de la chair et veut mettre l’accent sur la grande dignité du corps humain, en tant que partie intégrante de la personne, dont le corps partage l’histoire. »

Cependant la crémation n’est pas interdite, et des funérailles chrétiennes peuvent évidemment être célébrées.

Les chrétiens croient qu’après la mort, ils sont vivants avec Dieu pour toujours. Notre corps n’existe plus, mais grâce à Jésus Christ, mort et ressuscité, nous passons nous aussi de la mort à la vie avec Dieu. Il est le chemin qui mène au Père.

Le deuil accompagne la mort, chacun de nous le rencontre sur son chemin, un jour ou l’autre. Il touche notre être tout entier à cause du lien personnel avec la personne décédée.

Ce lien a été rompu, on éprouve le vide et l’absence et il va falloir apprendre à vivre autrement. Chaque personne fait son chemin de deuil à sa manière.

Dans un premier temps, faire le deuil, c’est se confronter avec le choc, prendre conscience de la réalité du « plus jamais ». Il faut vivre l’abandon, la perte. Faire le deuil, ce n’est pas oublier la personne disparue, mais accepter un processus naturel qui se met en marche, c’est aussi se donner des balises. Le travail de deuil se fait lentement, il est de notre responsabilité, car personne ne pourra le faire à notre place. Aider quelqu’un à faire son deuil, ce n’est ni minimiser, ni vouloir atténuer ses souffrances, mais c’est l’aider à les exprimer et petit à petit à les accepter.

Source : Eglise catholique en France